jeudi, avril 19, 2018
Les montres de James Bond… toute une histoire !
Le temps… un concept redondant qui régit l’intrigue de ce dernier opus de la saga James Bond, Skyfall. Fort heureusement pour notre protagonniste, la marque de montres Omega, est à ses côtés comme depuis 15 ans.
Retour sur les garde-temps qui ont partagé la vie du héros britannique le plus célèbre au monde. On le sait, le premier amour de James Bond en matière de garde-temps, c’est sa montre Rolex, qu’il arbore dès 1962 dans Dr No. Depuis, la Rolex Submariner est portée dans tous les films de l’espion: From Russia With Love (1963), Goldfinger (1964), Thunderball (1965), You Only live Twice (1967), On Her Majesty’s Secret Service (1969). James Bond commit en 1973 une belle infidélité à la marque Rolex puisqu’il lui préféra une montre Pulsar dans Live and Let die.
Mais dans The Spy Who loved me (1977), c’est bien une Seiko que l’espion de sa Majesté porte au poignet, même si la Submariner de Rolex refait brièvement une apparition en 1987 dans The Living Daylights.
C’est dans le film Golden Eye au poignet de Pierce Brosnan que commence l’ère Omega avec une belle montre Seamaster, qui deviendra pour tous la montre de James Bond par excellence. Ce modèle apparaîtra également dans Tomorrow never dies, World is not enough, Die another day, avec à chaque fois des fonctions toujours plus incroyables les unes que les autres : charge d’explosifs, laser découpant,..
Avec la nouvelle figure de Daniel Craig, l’avènement d’une nouvelle montre Omega : la Seamaster Planet Ocean. Dans Casino Royale (2006), James Bond porte à la fois sa vieille (comprendre alliée) Seamaster 300m Diver et une Planet Ocean, montre qu’il gardera pour Quantum of Solace et Skyfall.
Et de la même manière qu’un nouveau James Bond représente un événement dans le monde du cinéma, la sortie d’une nouvelle édition limitée en est un dans le monde de l’horlogerie.
Cela fait maintenant plusieurs dizaines d’années que James Bond fait recette. Et c’est peu dire ! Ce personnage dont la renommée dépasse les frontières et dont la côte d’appréciation avoisine les 100% représente en fait un potentiel presque inépuisable. Il en est même devenu un « homme sandwich » au fil du temps. Car les marques ont bien vite compris le caractère bankable que pourrait revêtir James Bond, en même temps que les vêtements, accessoires et autres produits qu’il pourrait porter. La recette du succès s’est avérée assez simple au final : autos d’exception, combat spectaculaires, destinations paradisiaques, jolies femmes, explosions démesurées et.. gadgets astucieux. Dans le trio de tête de ces ingrédients : les voitures, l’alcool, les montres.
Et c’est ainsi qu’Omega créa de nouvelles montres en éditions limitées à chaque nouveau James Bond. Non seulement ce dernier portera haut les couleurs de la marque mais en plus cette édition gagnera en convoitise de par son nombre d’exemplaires restreint.
La première édition limitée a donc vu le jour en 2002 pour la sortie de Die Another Day, mais aussi pour fêter les 40 ans du personnage au cinéma. Editée en 10 007 exemplaires cette Seamaster Professional Chronograph porte sur son cadran bleu la mention « 007 » et sur le fond du boitier « 40 Years of James Bond – Limited Series ».
En 2006 avec Casino Royale, tandis que Daniel Craig étrenne son costume, Omega sort deux montres en édition limitée : la Seamaster Diver 300M Co-Axial 41 mm (10 007 exemplaires) et la Seamaster Planet Ocean Co-Axial 45,5 mm (5 007 exemplaires).
Pour le 22 e opus de la saga James Bond, Quantum of Solace, la Seamaster Planet Ocean 600M Co-Axial Chronometer 42 mm fait son apparition, similaire à celle portée par Daniel Craig dans le film, avec le nom de l’épisode et le 007 sur son cadran. Cette édition très très spéciale a été produite en 5 007 exemplaires.
Toujours en 2008 sort une édition limitée Seamaster Diver 300M James Bond conçue en 10 007 exemplaires pour célébrer le style 007 en général ainsi que le partenariat d’Omega avec la saga James Bond. Cette montre encore plus racée se distingue par son cadran noir laqué et poli avec index plaqués or noir et revêtus de Super-LumiNova blanc.
Enfin, la dernière édition limitée en date a été créée spécialement pour la sortie du dernier James Bond, Skyfall et il s’agit d’une Seamaster Planet Ocean 600M Skyfall en 5007 exemplaires. Cette Omega Seamaster abrite le nouveau calibre Omega Co-Axial 8507 et incarne parfaitement tout un style bien particulier : celui de Bond, James Bond.
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Des nouvelles du Tour Auto 2013 : Hublot devient partenaire exclusif
Il y a du nouveau sur le Tour Auto 2013 ! Tout d’abord, il se tiendra du 22 au 27 avril. Mais la véritable information à retenir, la voici : à l’occasion de la 22 eme édition de ce prestigieux rassemblement de voitures d’exception, c’est la marque horlogère Hublot (Audemars Piguet l’année dernière) qui va occuper les avant-postes en tant que partenaire horloger exclusif ! Hublot renforce ainsi les liens avec le monde des voitures classiques que son Président, Jean-Claude Biver affectionne tant. Détails.
Le Tour Auto se déroule chaque année et propose à 200 voitures d’exception d’écumer les plus belles routes de France. Pour participer à cette rétrospective d’un rallye de légende, il faut posséder une voiture ayant participé au Tour de France entre 1951 et 1973, avoir le goût de la compétition et des beaux parcours.
« La voiture d’exception ou la voiture de collection ne sont souvent que la poursuite du jouet de l’enfant avec lequel l’adulte peut poursuivre ses rêves d’enfant. C’est cette dimension émotionnelle qui fait finalement la vraie valeur et représente la vraie signification de la voiture de collection. Voiture et montre appartiennent toutes les deux au même monde: celui du rêve et du jouet. » Nous explique Jean-Claude Biver.
Quant à Patrick Peter, Président de Peter Auto, l’organisateur du Tour Auto, il est évidement ravi de voir un nouveau partenaire prendre part à cette grande aventure, surtout qu’il s’agit de travailler avec Jean-Claude Biver, un excellent marketeur reconnu dans l’horlogerie… « Je souhaite la bienvenue à Hublot, un nouveau partenaire prestigieux. Je me réjouis de voir le Tour Auto Optic 2000 associé à cette marque emblématique dans son domaine d’excellence. Ce partenariat confirme l’attractivité de notre évènement. Horlogerie et automobile sont deux univers qui comptent de nombreux dénominateurs communs. Et dans le cas spécifique de Hublot, je suis assuré d’une véritable implication tant je connais la passion de Jean-Claude Biver pour les belles mécaniques automobiles. Nous l’attendons sur le Tour Auto Optic 2000 au volant de l’une de ses machines préférées. «
De plus, la marque horlogère est loin d’être méconnue dans le secteur automobile puisqu’elle est déjà partenaire de Ferrari et de Formule 1 ™ : une expérience de taille, qui compte dans la lutte pour devenir le partenaire officiel et exclusif du Tour Auto Optic 2000 !
Petit rappel à propos de la success story et la propension de Hublot à s’incruster et se développer merveilleusement bien dans le milieu ermé de l’horlogerie :
Hublot est «une manière différente d’avancer» disent les connaisseurs de cette maison horlogère suisse unique où chaque instant se projette dans le prochain avec une rapidité foudroyante. Un rêve, une croissance initiée et développée par Jean-Claude Biver, Chairman de Hublot, avec Ricardo Guadalupe, CEO, qui ont fait de cette marque une véritable success-story dont les Big Bang, King Power, Classic Fusion sont les emblèmes d’une tradition en mouvement. De grandes complications horlogères, en passant par la recherche et fabrication de nouveaux matériaux, jusqu’à des collaborations au niveau planétaire telles que la Coupe du Monde de Football™ FIFA, Ferrari et la Formule 1™, Hublot représente la fusion entre la tradition horlogère et la créativité visionnaire du 21e siècle.
Affaire à suivre au mois d’avril, et vivement que soit présentée la montre Hublot qui va marquer cette édition 2013.
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Trouver sa montre de luxe : Cresus vous propose chaque jour ses nouveautés
Le saviez-vous? Cresus vous propose tous les mois, à travers sa newsletter Nouveautés, une superbe sélection des plus belles montres de luxe. En effet, chaque jour Cresus alimente son site Internet des dernières nouveautés qu’il vient de rentrer dans son stock conséquent de 500 modèles. Si vous êtes à la recherche d’un nouveau garde-temps, pour vous faire plaisir ou pour une occasion particulière, n’hésitez donc pas à vous abonner à la newsletter, qui pourra vous informer dans un même temps des promotions ou offres en cours.
Rolex et la navigation : une histoire et des liens forts qui ne datent pas d’hier. De cette passion mutuelle est née la gamme Yacht-Master, une montre professionnelle qui fait suite à la Rolex Explorer, à la Rolex Submariner, à la Rolex GMT Master et à la Rolex Cosmograph Daytona. Quant au modèle Yacht-Master II acier et or rose, il est un véritable succès, qu’on passe au crible aujourd’hui avec grand plaisir.
Le tout premier modèle de Rolex Yacht-Master est né en 1992 ; il s’agit alors d’une montre en or jaune 18 K. S’ensuit en 1999 la commercialisation du modèle acier et platine (rolesium), cadran gris, disponible en trois tailles. D’autres modifications ont ensuite été portées sur la montre dans les graduations, les cadrans, les aiguilles…
En 2007, une véritable révolution s’opère dans la gamme avec la sortie de la Rolex Yacht-Master II, dont on parle beaucoup plus aujourd’hui ; malgré les efforts de Rolex pour redynamiser la Yacht-Master (I) avec un nouveau modèle sorti à Bâle en 2012.
Le succès que connaît la Yacht-Master II peut en partie s’expliquer par le fait qu’elle a été créée pour le Yachting ; elle comporte donc des fonctionnalités expertes pour mener à bien des chronométrages propres au régates, contrairement à sa grande sœur, qui fut conçue plus dans un « esprit Régate » que dans une volonté de répondre à des exigences professionnelles.
Très élégant, et élaboré pour performer, le modèle Rolex Yacht-Master II en or et acier que nous vous présentons ici est la première montre professionnelle présentée en Rolesor Everose avec de l’acier. Une touche de modernité qui ne laisse pas indifférent.
Rolex peut être fière de la puissance créatrice et technologique dont elle a fait preuve avec ce modèle : il s’agit tout bonnement de la première montre au monde à offrir un compte à rebours programmable à mémoire mécanique. Un bijou d’innovation ; une complication inédite qui permet au skipper de programmer la durée du compte à rebours précédent la régate de 10 à 1 minute.
De démarque également la lunette Ring Command, tournante sur 90°, interagissant avec le mouvement pour instaurer un réglage et verrouiller la programmation du compte à rebours, commandé par une roue à colonne et un embrayage vertical.
Le mouvement de la Rolex Yacht-Master est bien sûr un mouvement Rolex 4160, équipé du fameux Spiral Parachrome, dix fois plus résistant aux chocs et insensible aux champs magnétiques.
Plusieurs éléments de la montre sont composés d’or Everose 18 K : la lunette, munie d’un cérachrome bleu, et les mailles du centre du bracelet. Le cadran de la Yacht Master II lui, est blanc. Il se rend ainsi extrêmement lisible car il met en valeur la minute et la seconde du compte à rebours.
Enfin, si l’on veut parler du boitier qui renferme toute cette technologie et ce savoir-faire, il faut bien insister sur le fait que ce dernier a été taillé dans un bloc d’acier 904 L, un métau qui possède toutes les vertus d’étanchéité et de résistance à la corrosion qu’on peut souhaiter, des qualités renforcées par la présence de la couronne à remontoir Triplock, vissée contre le boitier. Ce système élaboré en 1970 et réalisé à partir des matériaux les plus résistants, lui permet d’être aussi résistant et étanche qu’un sas de sous-marin…
Ses 44 mm lui confèrent un air de puissance et ses formes et matériaux des airs de reine… Mais je crois bien que ce ne sont pas seulement des airs, cette montre est la reine des montres professionnelles dans le domaine du yachting. Elle a été conçue comme un défi, et aujourd’hui c’est elle qui les relève.
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RedBull Stratos : Felix Baumgartner porte sa montre (au) Zenith… Découvrez la El Primero Stratos Flyback Striking 10 th
Le dimanche 14 octobre 2012 est désormais un jour Historique, gravé dans les méoires. Felix Baumgartner s’est élancé de la capsule suspendue à un ballon dans la stratosphère , qui l’a emmené à plus de 36.5 kilomètres d’altitude, soit près de 4 fois plus haut que les avions de ligne. Á son poignet, une montre Zenith El Primero Stratos Flyback Striking 10 th développée pour résister à toutes les épreuves que constitue ce saut dans le vide aux frontières de l’espace, un grand événement baptisé RedBull Stratos… Ce projet a pour ambition de repousser les limites de la résistance humaine, en mesurant les réactions de l’Autrichien parachutiste et sauteur de l’extrême Felix Baumgartner, mais aussi de relever les défis du plus haut vol en ballon habité, de la plus haute chute libre, de la plus longue durée de chute libre et enfin, pour la première fois de l’histoire, le franchissement du mur du son en chute libre, à une vitesse de 1’125 km/h.
Nous reviendrons évidement sur l’exploit avec des détails et précisions, mais en attendant, concentrons nous sur la montre qui va accompagner Felix Baumgartner dans cette épreuve intense et incroyable. La manufacture Zenith fait partie des sponsors principaux et est le chronométreur officiel de cet événement qui fait le buzz, non seulement pour l’avancée qu’il représente mais aussi pour sa grande médiatisation…
Et au-delà de l’exploit humain qui va consacrer Felix Baumgartner, l’exploit technologique mené par Zenith pour l’élaboration de sa montre Stratos El Primero Flyback Striking 10 th, est à souligner et à mettre en avant, car c’est ce qui va nous intéresser, nous autres amoureux des montres.
Felix Baumgartner est l’ambassadeur de marque de Zenithet a déjà éprouvé plusieurs montres de la manufacture. En 1970, un modèle El Primero avait ainsi traversé l’Atlantique attaché au train d’atterrissage d’un Boeing 707 sur le vol AF015 Paris-New York. Soumise à de terribles écarts de températures et de pression ainsi qu’à des secousses constantes, la montre avait maintenu sans sourciller sa cadence de 36’000 alternances par heure et sa précision à la seconde près. Elle ne nécessita aucun ajustement à l’arrivée, à part l’inévitable réglage dû au changement de fuseau horaire. Mais cette fois, le défi est considéré comme le défi aérien ultime…
Et pour le relever, Zenith a vu grand… Fidèle au modèle Rainbow Flyback créé en 1997 pour l’Armée de l’air française, la Stratos est dotée du mouvement Zenith de chronographe automatique le plus précis au monde, le légendaire El Primero, et des fonctions Fly-back et Striking 10th… préparation du ballon red bull stratos Red Bull copyright Lors de la mission Red Bull Stratos dans la stratosphère, les montres Zenithseront confrontées aux conditions les plus extrêmes en termes de température, de basse pression, de vitesse, de frottements, d’impacts, etc. C’est pourquoi si Felix Baumgartner réussit son saut, la marque horlogère sera consacrée, et rentrera à jamais dans la légende, aussi vite qu’elle aura franchi le mur du son.
Il est fréquent de voir s’associer de grands noms de l’horlogerie de luxe à d’autres géants de l’automobile, pour créer un nouveau produit, symbiose des performances technologiques et du design des deux marques partenaires. Les modèles nés de cette passion ont bien souvent chamboulé l’univers de l’horlogerie. Petite introduction à ces grandes histoires d’amour.
Les parallèles entre ces deux mondes ? Ils sont nombreux. Mais nous pouvons d’ores et déjà nous avancer sur la recherche commune de la perfection et la culture du détail présente à toutes les étapes de l’élaboration d’une machine.
Cette influence qu’ont les grandes manufactures horlogères sur les constructeurs automobiles haut de gamme et inversement remonte au début du siècle dernier mais c’est réellement lors de l’apparition du mouvement automatique chronographe que l’association d’idées est née. Dès lors, les pilotes, aviateurs et automobilistes ont eu recours aux chronographes pour mesurer leur vitesse.
Cette histoire naissante agrémentée d’un goût partagé pour la performance et la mécanique a fait naître plusieurs modèles devenus de réelles icônes.
Evidemment, nous pensons tous à la Monaco de Tag Heuer, laquelle porte le nom du célèbre circuit automobile qui a connu ses heures de gloire avec le film Le Mans dans lequel elle est magnifiquement portée par Steve Mc Queen.
La marque Rolex a elle aussi tiré son épingle du jeu avec sa très célèbre Cosmograph Daytona, qui elle tire son nom du circuit de Daytona. Portée et sublimée par Paul Newman dans Indiannapolis, ce modèle est alors entré dans la légende.
Chez Chopard, cette passion s’est traduite par la création de Mille Miglia, une montre hommage à la course italienne qui s’est éteinte dans les années cinquante.
Panerai et Ferrari ont donné naissance à deux modèles d’exception : Scuderia et Granturismo, dont certaines caractéristiques rappellent les moteurs ou carrosseries de Ferrari. Enfin, Breitling a elle aussi flairé la bonne affaire en s’associant avec Bentley. Toutes les montres de cette collection Beitling for Bentley ont en elles le meilleur de chaque savoir-faire et marient à merveille le chic britannique et la tradition suisse.
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Breguet célèbre les 200 ans de la montre bracelet Reine de Naples : hommage et tradition horlogère au rendez-vous
Il y a 200 ans, Breguet créait la première montre bracelet pour Caroline Murat, Reine de Naples, et accessoirement sœur de Napoléon Bonaparte. Pour rendre hommage à cet événement incontournable dans l’histoire de la manufacture Breguet, cette dernière a organisé les 5 et 6 octobre dernier de grandes festivités dans le golfe de Naples et a proposé à ses convives de découvrir en avant première les pièces inédites créées pour l’occasion. Voici ce qu’ils ont pu voir, et ce que VOUS pourrez voir du 22 octobre au 22 novembre au musée Breguet.
En 1812, Breguet est considéré comme l’un des plus grand horloger. C’est donc naturellement vers lui que se tourne Caroline Murat pour la commande de sa première montre bracelet, tout comme pour les 34 autres garde-temps qu’elle a commandé en seulement quelques années d’ailleurs. C’est donc en 1812 qu’ Abraham-Louis Breguet achève un garde-temps extraordinaire, dont les caractéristiques et la nature sont passés à la postérité.
Il s’agit de la première montre bracelet conçue comme telle, que l’on connaît sous la référence 2639 dans les archives de Abraham-Louis Breguet. Cette montre Breguet de forme oblongue avec complication répétition des minutes et des quarts était également équipée d’un thermomètre. Malgré la description que l’on peut en avoir, cette montre n’a jamais été retrouvée, l’on sait juste que cette pièce à l’architecture unique et d’un raffinement inouï était une montre à répétition et complications, très fine.
Pour créer l’édition anniversaire de sa Reine de Naples, la maison Breguet s’est servie de ces archives, qui ont permis de réinterpréter les codes esthétiques de la première montre bracelet, 200 ans plus tard.
Á l’image de ce garde-temps d’origine, Breguet a produit de nouvelles créations avec des formes ovales et un cadran excentré à 6 heures. Certains modèles sont munis d’un bracelet tresse ou d’un indicateur de réserve de marche à 12 heures. Cette collection, véritable ode à la féminité, allie parfaitement raffinement et complications mécaniques, telles que la phase de lune ou la sonnerie au passage.
Cette exposition est également dédiée à la collection hommage créée en 2002 qui reprend les attributs de la commande de la Reine de Naples. Breguet fête donc cette année un double anniversaire, et met à l’honneur pour ce jubilé, une montre de haute joaillerie édition spéciale anniversaire, ainsi qu’une superbe parure.
La Reine de Naples spéciale anniversaire compte parmi les grandes complications de Breguet. Sa sonnerie au passage fait retentir chaque heure pleine par deux coups répétés trois fois. Le poussoir à deux heures permet d’arrêter cette fonction. La géométrie des ponts, de la masse oscillante et des décors que l’on peut admirer derrière la montre à travers son fond saphir, incarne un pavillon de jardin de style méditerranéen, identique aux résidences luxueuses de Caroline de Murat.
La lunette, la carrure et l’attache de la montre Reine de Naples spéciale anniversaire sont serties de 28 diamants taille brillant et de 27 saphirs bleus. Les marteaux de sonnerie sont apparents sur le dessus du cadran. Le cadran en or argenté et son rehaut sont pavés de 233 diamants et 303 saphirs bleus de nuances différentes… Enfin, cette montre, chef-d’œuvre de joaillerie est montée sur un bracelet alligator avec une boucle déployante elle-même sertie de 26 diamants.
La parure Reine de Naples est constituée d’une bague, d’une paire de boucles d’oreilles, d’un collier et d’une tiare. Tous ces bijoux sont non pas en or mais en platine 950, le matériau le plus noble et le plus résistant travaillée en joaillerie. Le motif central des bijoux Reine de Naples, que l’on retrouve sur chacun est un saphir bleu taille ovale, entouré de deux anneaux ovoïdes pavés de diamants taille baguette. Cette forme est en fait une élégante référence au boitier de la première montre bracelet.
La maison horlogère est donc aussi douée pour faire les rêver les hommes avec de superbes montres Breguet masculines et pleines d’histoire, que pour faire rêver les femmes avec des pièces de haute horlogerie et de haute joaillerie nées d’une tradition centenaire et reconnue dans le monde entier.
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Cresus se met à l’heure des bleus ce mardi à 21h sur TF1!
En 1729 nait Abraham-Louis Perrelet, dont la postérité du nom sera assurée par bon nombre de prouesses horlogères. Mais pas forcément par celle que l’on croit…
En 1780, il invente le premier podomètre et devient également le premier à confectionner des montres avec échappement, à cylindre, à duplex, à quantième et à équation.
Ses héritiers perpétuent un savoir-faire familial avec brio durant de très longues années et abreuvent le monde de l’horlogerie de belles trouvailles, mais aussi le commun des mortels de superbes montres Perrelet.
En 1815, le petit-fils de Abraham-Louis Perrelet, Louis-Frédéric, conçoit une horloge astronomique qu’il présente quelques années plus tard à l’Exposition Universelle. Il devient également l’horloger attitré de trois Rois de France.
En 1828, il obtient un brevet pour son exceptionnelle invention : un compteur chronographe à rattrapante. Cette même invention lui vaut la médaille de l’Académie des Sciences en 1830. Il est fait Chevalier de la légion d’honneur en 1834. Voilà pour l’histoire ancienne.
Et s’il en manque ci-dessus un élément essentiel de l’Histoire de Perrelet, c’est parce celle-ci ne s’accorde pas toujours avec les dires de journalistes, écrivains ou même de la maison Perrelet, essentiellement sur la paternité contestée de l’invention de la montre automatique.
Voici un élément incontestable : c’est en 1777 (ou 1778) que la montre à remontage mécanique est inventée. Reste à savoir par qui. Celle que l’on nomme alors « la montre qui se remonte par le mouvement de celui qui la porte » voit depuis quelques années ses origines dûment contestées.
invention du mouvement mécanique copyright site perrelet Jusqu’en 1993, date à laquelle le « scandale » éclate, nul n’avait émis l’hypothèse selon laquelle Abraham-Louis Perrelet ne serait pas l’inventeur de la montre mécanique. En effet, en 1777, le professeur Horace-Benedict de Saussure, fondateur de la Société des Arts de Genève réfère à son organisation l’existence de ces montres qui se remontent seules, chez Monsieur Perrelet.
Frédéric amuel Oswald qui participa à la rédaction de la Grande Encyclopédie des Lumières de Diderot et d’Alembert, affirma à son tour leur existence.
A priori il s’agit là de références extrêmement sérieuses… Et les écrits d’un certain Alfred Chapuis La montre automatique ancienne en 1952 attribuent clairement l’invention du dispositif à Perrelet et renforce encore plus ce qui apparaissait déjà comme une vérité absolue. C’est sur cette vérité là que la légende s’est construite, alimentée par les journalistes, mais aussi par la marque Perrelet qui souhaite reconstruire ses origines et promouvoir ses racines.
Joseph Flores, à la suite d’une étude et enquête historique très sérieuse réussit cependant à semer le doute et même plus, puisqu’il établit, selon ses propres dires « scientifiquement » en 1993 que le premier créateur du mouvement à remontage automatique n’est pas Perrelet mais Hubert Sarton, ce dernier ayant déposé en 1778 un document officiel à l’Académie des Sciences de Paris, décrivant précisément la mise au point du mouvement à remontage mécanique. Aujourd’hui, si l’on peut dire que deux écoles s’opposent, il reste difficile de déterminer l’existence d’une seule théorie car des années de connaissances sont remises en cause, ce qui n’est jamais facile à accepter.
Une chose est sûre : Perrelet, qui continue d’utiliser comme baseline« Inventor of the Automatic Watch » pourrait se passer aujourd’hui de cet argument. Il est certes difficile de se séparer d’une partie de son passé et même de ses fondements, mais le nom de Perrelet a toujours été associé au meilleur : à un savoir-faire ancestral (car même s’il Abraham Louis Perrelet n’a pas été l’inventeur de la montre mécanique, il a été l’un de ses précurseurs), à une tradition perpétuée par des générations entières, à un renouveau réussi et à de superbes montres qui font toujours autant rêver.
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Les pierres précieuses : tout savoir sur le diamant
Vous avez décidé d’offrir (ou de vous offrir) un présent vraiment exceptionnel comme… un solitaire sur-mesure avec un superbe diamant?
Voici quelques notions et astuces qui vous aideront dans votre quête de votre bague diamant idéale unique, et personnalisée. Les critères de qualité d’un diamant son nombreux. Pour mieux les comprendre, sachez qu’ils sont bien souvent classés en 4 catégories, que l’on nomme les 4C : Carat (poids), Clarity (pureté), Color (couleur) et Cut (taille).
Pour mesurer le carat, nous allons parler de poids en grammes ou plus couramment en dixièmes de gramme. En effet, plus les diamants sont gros et de diamètre élevé plus ils sont rares, et donc chers. Un carat est égal à 200 mg. Cette unité de mesure sert à identifier le diamant et à estimer sa valeur, en combinaison avec les trois autres critères qui suivent. Pour distinguer quelle est la pureté d’un diamant vous pouvez vous fier à des normes internationales déclinées en lettres. L’expert qui se trouve en face de vous dispose d’outils particuliers et surtout d’une expérience indiscutable qui va lui permettre de procéder à des estimations. D’où l’importance de ne se fier qu’à des maisons ayant bonne réputation sur le sujet. L’expert va donc regarder le diamant à la loupe x10 et déceler ou non, de petites inclusions qui porteraient atteinte à la pureté du diamant et à son éclat aussi. La pureté du diamant se décline ainsi, du plus pur au moins pur :
Les yeux rivés sur leurs écrans, plus de 8 millions d’internautes (soit 16 fois plus que lors de l’ouverture des Jeux Olympiques de Londres)visionnaient en direct sur Youtube le saut incroyable de Felix Baumgartner depuis la stratosphère ce dimanche 16 octobre 2012.
Et ces 8 millions d’individus, comme tous ceux qui ont pu voir la vidéo ou les images par la suite, n’ont pas pu rater la présence de deux géants, partenaires de l’opération Red Bull Stratos : Red Bull et Zenith. En bons passionnés d’horlogerie que nous sommes, nous avons immédiatement cherché à en savoir plus sur cette montre (que nous vous avons déjà présenté sur Lovetime) mais aussi sur les stratégies mises en place dans cette opération marketing d’un nouveau genre…
La grande enseigne du luxe appartenant au géant LVMH qui a rudement bien tiré son épingle du jeu est Zenith, dont le nom a été maintes fois cité puisque vu sur la capsule qui a emmené Felix Baumgartner au-delà des cieux. Zenith a sans conteste réalisé un coup de maître en équipant cet aventurier d’une montre El Primero Stratos Flyback Striking 10 th qu’il a porté à l’avant-bras et qui l’a donc accompagné dans son saut et son passage du mur du son…
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Nouveauté Audemars Piguet : zoom sur la Royal Oak Offshore Michael Schumacher
Audemars Piguet sait choisir ses ambassadeurs. Après de très grands sportifs tels que Lebron James, Julien Clément, Novak Djokovic, Lionel Messi, Rory McIlroy… c’est au tour de Michael Schumacher de se voir remettre un superbe Chronographe Royal Oak Offshore qui porte son nom et qui a été conçu par et pour lui, afin de rendre hommage à son immense carrière de champion, et même… à celle du plus grand pilote sur circuit automobile de tous les temps.
Parce que l’horlogerie et la course automobile sont des domaines inexorablement liés, pilotes et horlogers se rejoignent naturellement pour concevoir le meilleur de l’horlogerie. En tant que précédent partenaire du Tour Auto et marque dévouée à la compétition, Audemars Piguet a notamment l’habitude de créer des garde-temps intimement liés à la course.
Michael Schumacher, depuis longtemps admirateur de la Royal Oak Offshore dont il apprécie le design puissant et les fonctionnalités très travaillées, s’est donc acquitté avec grand plaisir à la création de sa montre, main dans la main avec Octavio Garcia, Directeur artistique d’Audemars Piguet.
Le boitier de cette édition spéciale Royal Oak Offshore Michael Schumacher est particulier, bien que le design global de ce modèle de renom ait été conservé.
Dans la pratique, cela donne le Chronographe Royal Oak Michael Schumacher, doté d’un imposant boitier de 44 mm, décliné en 3 matériau : 1000 exemplaires en titane, 500 exemplaires en or rose et enfin 100 exemplaires en platine.
Sur le réhaut anthracite, entre le 12 et le 1 de l’échelle tachymétrique, l’on distingue 7 petites étoiles, qui symbolisent les 7 titres de Champion du Monde de Michael Schumacher ; deux avec Benetton en 1994 et 1995 et cinq avec Ferrari entre 2000 et 2004.
U discret motif noir et blanc qui rappelle un drapeau à damier se fond sur la minuterie, tandis que les compteurs du chronographe soumis à un compteur galvanique affichent des liserés en relief, s’inspirant des instruments de bord d’une voiture de course. Les aiguilles des heures et des minutes sont facettées en or avec un dépôt luminescent blanc, elles aussi inspirées de la silhouette d’une monocoque de voiture de course. Quant aux aiguilles rouges du chronographes, elles sont composées d’une tête noircie, afin de bien diriger l’œil directement sur les indications. L’affichage de la date est lui aussi rouge, la première fois sur une montre Royal Oak Offshore.
On distingue également une lunette octogonale monobloc en Cermet ultra-résistant, un matériau 7 fois plus dur que l’acier et quasi inrayable, fixée par huit vis.
Concernant le bracelet spécialement conçu pour cette édition, on peut dire qu’il a également de qui tenir. Tout en lui respire le monde de la course automobile : qu’il soit gris pour les éditions titane et or rose ou bleu pour la version platine, ce bracelet en caoutchouc est fixé par des plots en titane satiné microbillé, qui imitent les ouïes de refroidissement d’une voiture de course. La couronne microbillée elle s’inspire d’un engrenage et nous délivre les initiales d’Audemars Piguet, bien mises en valeur sur la pastille en aluminium anodisé rouge. Enfin, les protège-poussoirs eux aussi en titane microbillé abritent les poussoirs en céramique noire polie. Etanche à 100, avec une réserve de marche de 60 heures et un calibre Calibre 3126 / 3840 manufacturé, cette nouvelle montre n’offre que du beau spectacle, à l’intérieur comme à l’extérieur.
Une très belle pièce d’horlogerie qui rend hommage à la fulgurante mais durable carrière de « Schumi », le plus grand pilote de l’histoire de la Formule 1, aux records inégalés.
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Victoires des Autodidactes 2012 : Christian Odin Président de Cresus remporte le Prix de la performance
Victoires des Autodidactes 2012 : Christian Odin Président de Cresus remporte le Prix de la performanceJeudi 25 octobre s’est déroulée la cérémonie des Victoires des Autodidactes 2012 Rhône Alpes Auvergne, dans la sublime salle de la Corbeille de CCI de Lyon. Christian Odin, Président Fondateur de Cresus, Michel Garcia, Président Directeur Général d’Everial, et David Kimelfed Directeur Général Co-fondateur de la société Tepmare ont tous trois été lauréats et récompensés dans une catégorie. Détails.
Créée en 1989 et organisée tous les ans par le Harvard Business School Club de France et par Mazars, cette manifestation soutenue par le CIC, Oseo et la CCI de lyon, a pour but de faire connaître et d’honorer les performances et les parcours des Chefs d’Entreprises ou dirigeants qui ont édifié leurs carrières sans avoir pu suivre d’études supérieures.
Le Jury responsable de la désignation des Lauréats était composé de Frédéric Maurel, directeur général de Mazars Sud-Est, Yves Goetz, responsable du Harvard Business School Club de France en Rhône Alpes Auvergne, Guirec Penhoat directeur des grandes entreprises et financement spécialisés du CIC Lyonnaise de Banque, de Arnaud peyrelongue, directeur du réseau Sud-Est Oseo, de David Vennin, France Découpe, de François Guillemin, Président de Valysco, de Julien Jenoudet, administateur Agrobiothers, de Frédéric Mascha, directeur du groupe Juvisé et de François Berry, Top Clean Packaging, Lauréat Rhône Alpes Auvergne 2011.
Le nouveau James Bond est sur toutes les lèvres… Skyfall est sorti mardi dernier en avant-première mondiale et en salles en France le 26 octobre et tout le monde trépigne d’impatience. Les fans de James Bond vont être ravis de retrouver une nouvelle intrigue menée par Daniel Craig, les admirateurs de la chanteuse Adèle seront enchantés d’entendre la bande originale et les grands amateurs d’horlogerie comme nous ne manqueront pas de scruter le poignet du plus décadent des espions de sa Majesté ; pour y voir une splendide montre Omega Seamaster Planet Ocean 600 m « Skyfall ».
Parce que James Bond et Omega, c’est une grande et longue histoire passionnée, nous vous présentons aujourd’hui une montre Omega Seamaster bien spéciale, qui retient toute notre attention lors de cette 23eme apparition de James Bond sur nos écrans.
Le garde-temps possède un boitier de 42mm en acier inoxydable poli et brossé ainsi qu’un bracelet assorti, équipé du système à vis et goupille breveté et dont la boucle est gravée d’un « 007 ».
Sa lunette tournante se distingue par son anneau en céramique noire mate dotée d’une échelle de plongée en nitrure de chrome. Comme tout garde-temps de plongée, cette Seamaster est également équipée d’une valve à helium. James Bond est paré pour de nouvelles aventures sous-marines.
Sur le cadran structuré noir mat, des index ont été appliqués et revêtus de Super Luminova blanc qui projettent une lumière bleutée, tout comme les aiguilles. L’aiguille des minutes, elle, émet une lumière verte, tout comme le point au sommet de la lunette de plongée. Cette fonctionnalité permet aux plongeurs de connaitre leur temps d’immersion immédiatement.
A l’intérieur de la montre, l’identité est aussi forte qu’à l’extérieur… et la performance aussi. Equipée du calibre exclusif Co-axial 8507 d’Omega, cette Seamaster Planet Ocean Skyfall est un vrai bijou. La masse oscillante même est gravée de l’inscription Skyfall 007 en laqué noir. Le mouvement est visible pour le plus grand plaisir de tous, grâce au verre saphir transparent du fond de boitier.
Limitée à 5007 exemplaires, cette édition spéciale Omega Seamaster Planet Ocean 600 m Skyfall est garantie 4 ans et proposée au prix neuf de 4800 euros. Aucun doute : il n’en restera pas.
Si l’on en croit les rumeurs, ce film Skyfall nous présente un Daniel Craig plus en forme que jamais qui s’est définitivement approprié son personnage, des scènes cultes mais aussi un produit horloger de luxe très très attirant : ce nouvel opus de la saga James Bond promet d’être mémorable.
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Le point sur le devenir du Label Swiss Made
La dénomination « Swiss Made » est un label utilisé pour désigner un produit de fabrication suisse et concerne donc forcément l’une des principales sources de production du pays helvète : l’horlogerie. Depuis quelques années ce label fait l’objet de grandes contestations, de la part de plusieurs acteurs du secteur horloger. Aujourd’hui le débat est à son comble concernant l’efficacité du label. Certains le qualifient même d’obsolète…
Pour mieux comprendre les enjeux d’une modernisation et d’une modification des normes concernant le label Swiss Made, il faut nécessairement se replonger dans son passé et ses origines.
L’idée de qualité et de savoir-faire à protéger était déjà émergente dans les années 1600… Formalisé au XIX eme siècle, le Swiss Made est la concrétisation de plusieurs initiatives déjà menées depuis fort longtemps par les horlogers suisses, contre la contre-façon.
Des marques notamment américaines se targuaient à la fin du XIX eme siècle, de produire des montres suisses ; tandis qu’évidement, ces modèles ne provenait pas du pays horloger.
Pour sauver tout un patrimoine, la mention anglaise « Swiss Made » est instituée et apposée sur les cadrans à six heures au XX eme siècle. Et c’est réellement en 1971 que la situation est légiférée, permettant de donner des normes à respecter à toutes les maisons horlogères qui briguent le label « Swiss Made ».
Autant pour lutter contre la contre-façon que pour réaffirmer sa position de leader, autant pour préserver ce gage de qualité que pour convaincre les acheteurs de plus en plus concernés par l’origine de ce qu’ils consomment, ce Label Swiss Made doit pouvoir être remis en question et s’adapter aux temps qui courent.
C’est précisément ce sujet qui fait débat et la Fédération horlogère suisse s’est récemment prononcée pour un renforcement des critères.
Actuellement, pour obtenir le label Swiss Made, le mouvement d’une montre doit contenir au moins 50% de composants fabriqués en Suisse, être assemblé et emboité en Suisse et les contrôles finaux doivent être effectués en Suisse. Cette mesure ne tient pas compte des pièces de l’habillage qui ne figurent pas dans le calcul des pièces ; aussi ces dernières peuvent toutes provenir de l’étranger sans que cela ne gène l’obtention du label.
Problème : cela a eu pour conséquence la délocalisation de la production de ces pièces, tout comme des boitiers puisque leur conception en suisse n’est pas un critère indispensable à l’obtention du Label.
La FH, soutenue par la majorité des grandes entreprises horlogères du pays souhaite donc à la fois appliquer une hausse supérieure du pourcentage des composants fabriqués en suisse pour les montres à quartz et pour les montres mécaniques, et à la fois pallier les insuffisances des textes existants et mettre un terme à tout usage abusif du Label.
L’intérêt est clair : la place de l’horlogerie suisse doit être défendue dans le monde, la production doit être recentrée sur le territoire suisse et le symbole de l’excellence suisse doit demeurer intact : il en va de l’économie de toute une industrie.
Car il faut le rappeler, ce Label Swiss Made rapporte gros et génère un excédent commercial qui ne peut être perdu. Selon une étude réalisée par l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich et par l’Université de St-Gall, ce label suisse est tellement plébiscité que nombre des personnes interrogées sont disposées à payer 20% de plus pour obtenir un produit de cette acabi. Et selon un site d’informations Suisse*, cet excédent commercial serait estimé à 5,8 milliards de francs par an.
Malgré les manœuvres de la Fédération de l’industrie horlogère suisse pour obtenir une réforme de ce Label, les propositions ont été rejetées pour de multiples raisons économiques mais aussi institutionnelles. L’association IG Swiss Made et l’Union suisse des arts et métiers (USAM) rejettent en bloc les propositions faites par la FHH et donc le taux de 60% de «Swissness » proposé.
Les raisons avancées sont avant tout économiques. En effet, les groupes qui ne disposent pas d’une capacité de production suffisante seraient en difficulté et tout l’enjeu résiderait dans une nouvelle organisation industrielle ; ce qui effraie dans l’absolu…
Mais la Féération de l’industrie horlogère suisse n’a pas dit son dernier mot et compte bien préserver tout son patrimoine pour que le Swissness conserve sa crédibilité et sa renommée intactes. La décision finale concernant les évolutions et améliorations du Label sera rendue en 2013.
En 2002, la marque Louis Vuitton se lance dans l’horlogerie et sort dans un roulement de tambours sa première montre à la forme originale, graphique, audacieuse, et fait mouche. Le Tambour, en plus d’être une paroi du barillet (dans le jargon horloger) est désormais le garde-temps icône de Louis Vuitton.
Depuis 10 ans, l’horlogerie compte avec une montre ronde identifiable entre mille. Il faut aussi dire que la signature Louis Vuitton ne passe pas inaperçue. Outre le cadran marron soleil et les aiguilles jaunes qui rappellent rappellent le style des sacs LV, d’autres éléments nous rappelle l’identité unique de Louis Vuitton : gravure du nom sur le côté de la boite, forme du boitier, typographie des messages, couronne gravée…Pour concevoir et développer cette petite merveille, un atelier de 30 personnes s’installe en 2012 à la Chaux-de-Fonds. En effet, les mouvements originaux ont été conçus par les plus prestigieuses manufactures Joux Perret, Dubois Depraz etc. Plusieurs complications ont même été créées comme avec la montre Tambour Mystérieuse sortie en 2009. Ce qu’on aime, au-delà de la performance horlogère, ce sont les valeurs de la marque transposées dans l’univers de l’horlogerie. : « Avec cette montre, le voyage et le temps célèbrent leurs noces ultimes, dans un défi renouvelé de la création, de l’artisanat et de la technologie ».
Eh oui, le voyage est une valeur chère à Louis Vuitton, voire le fondement de sa stratégie et de ses créations. Quoi de plus normal donc que de retrouver ce thème dans chaque nouvelle montre apparue lors de ces dix dernières années ? La montre Tambour LV Cup Régate, la montre Tambour orientation, la montre Tambour Spin Time, la montre Tambour Diving et toutes leurs déclinaisons sont en effet considérés comme de réels instruments de voyage…
Quant à la Tourbillon Monogram elle répond plus aux nouvelles exigences des clients à savoir une personnalisation très poussée ; c’est pourquoi sur ce modèle Louis Vuitton propose même au client de choisir les pierres précieuses destinées à sertir le mouvement, la matière du boitier, des aiguilles…
La Tambour Mystérieuse, elle, est née sous le signe de la performance puisqu’elle met en scène une ingéniosité horlogère unique : son mécanisme est dissimulé par un système de disques de verre saphir. Personne ne peut apercevoir à l’œil nu les rouages et l’on a ainsi une impression de « temps qui flotte ».
Cette montre est d’autre part la première a avoir été conçue dans les ateliers horlogers de Louis Vuitton.
En 10 ans d’existence, Louis Vuitton a réussit à se faire un nom dans le milieu intime et confidentiel de l’horlogerie. Grâce à ses ravissantes montres, toujours très travaillées et déclinées pour les goûts de chacun, la marque est aujourd’hui très populaire, et a convaincu les passionnés les plus pointilleux par sa performance et son design inoubliable. Pourvu que l’aventure continue ainsi et nous donne à voir de nouveaux et beaux modèles.
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